Kafrine de Sig : L’art d’être une kafrine

Kafrine de Sig : L’art d’être une kafrine

Élancées, dénudées, colorées… Ces kafrines attirent l’oeil. Ce sont les oeuvres de Sigrid Paris, artiste de la banlieue parisienne, installée à l’Entre-Deux. Si elle dessine depuis qu’elle est petite, c’est un autre parcours professionnel qu’elle a pris. « Mais La Réunion, ça a été une seconde vie, avoue-t-elle. Je suis devenue prof de fitness puis je me suis arrêté et je me suis mise à dessiner ».

Et elle a bien fait. Cela fait 10 ans qu’elle peint les « Kafrines de Sig » qui sont devenues connues dans les marchés forains. « Je suis très vite tombée sur ce personnage. Je ne sais pas comment mais j’ai l’impression que c’était une synthèse de 36 ans de vie: Paris, mes lectures, La Réunion », explique l’artiste qui reconnaît néanmoins avoir toujours été attirée par l’art africain, en particulier les masques.

Et depuis, comme une « seconde moi », Sigrid ne dessine que ça. « Même si elle évolue ». Et cette Kafrine n’est pas forcément réunionnaise. « Je ne calcule rien en ce qui la concerne, je commence à la créer et ça s’arrête là où ça me semble juste. Si elle a six orteils, eh bien elle a six orteils! ».

Les Kafrines sont souvent exposées à son atelier à l’Entre-Deux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page Facebook des « Kafrines de Sig » ou sur le site internet.


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