La Dionysienne Soraya Safla prête à faire danser la capitale

La Dionysienne Soraya Safla prête à faire danser la capitale

Elle s’apprête à dévoiler les secrets de ses envoûtants déhanchés. Et ce sont les Parisiens qui vont en profiter ! Installée dans la capitale depuis près de six ans, la Réunionnaise Soraya Safla ouvre à la rentrée prochaine son école de danse orientale. Un projet concrétisé sous la forme d’une association baptisée « Bohémiennes ».

« J’ai la chance d’avoir eu une super prof ici. Elle a pris sa retraite et m’a passé la main en me laissant donner cours où elle enseignait », explique la Dionysienne, danseuse depuis le plus jeune âge. « J’ai commencé dès 4 ans par le classique, grâce à ma maman, puis j’ai fait du modern jazz », se souvient-elle. « Ensuite, toujours à La Réunion, j’ai connu la danse orientale avec Latifa Saadi ». Et là… le coup de foudre ! « J’ai vraiment trouvé ce qui me plaisait »

Pression et excitation

Avant cette opportunité, curieuse de nature, Soraya Safla avait entrepris des études de journalisme. Puis, se rendant compte que ce métier ne lui correspondait pas, s’était tournée vers une école de décoration d’intérieur, avant de poursuivre avec l’école des managers de la CCI de Paris, dont elle est sortie diplômée. « En parallèle, j’ai toujours continué la danse orientale, jusqu’à m’orienter vers l’enseignement ».

À quelques semaines du grand saut (les premiers cours débutent en septembre), la jeune femme oscille entre pression et excitation. « Mais c’est une super bonne pression, j’ai énormément de chance de pouvoir vivre de ce que j’aime. Me lancer dans une aventure comme ça à 24 ans c’est juste génial (…). La danse, c’est ma plus belle histoire d’amour »

Pleine d’enthousiasme et d’audace, la passionnée entend bien faire de ses cours des moments riches et intenses. « J’aime fusionner les styles. Je me suis formée en danse orientale, j’ai aussi fait du flamenco en Espagne, du Bollywood en Inde ». Des apprentissages qu’elle transmettra dans ses cours de « fusion ». Mais pas seulement.

Transmettre l’histoire de la danse

« Historiquement, ces différentes danses se sont rencontrées. C’est là-dessus que je veux axer. Pas faire de la danse pour faire de la danse, mais transmettre l’histoire de la danse, tout ce qui a été vécu par ces gitans qui ont ramené la danse en Europe ».

En véritable fonceuse, Soraya Safla ne compte pas s’arrêter là. La tête déjà pleine d’idées pour l’avenir de son école, elle entend continuer en parallèle à développer l’affaire familiale (ses parents étant commerçants à La Réunion) et espère bien « mener de front les deux carrières ». 

Bien dans sa vie parisienne, la danseuse ignore pour le moment si elle reviendra un jour vivre sur son île. « Si j’ai des enfants, j’aimerais beaucoup qu’ils grandissent ici. Mais je ne sais pas, je vais voir ce qui m’attend les prochaines années, comment tout ça évolue. Je ne me pose pas vraiment de questions parce que jusqu’à maintenant, dans ma vie, tout s’est déroulé naturellement, sans que je fasse de plans très carrés. On verra bien où le vent me mène, on verra bien ce qui arrive sur ma route ». Et on lui souhaite bon vent !

Le lien vers son site : www.sorayasafla.com


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