Chouchou, ortie, curcuma… Ses cosmétiques zéro déchet reviennent à l’essentiel

Chouchou, ortie, curcuma… Ses cosmétiques zéro déchet reviennent à l’essentiel

« Je trouve important de revenir aux bases, de se recentrer sur l’essentiel ». Sur les marchés forains, Charlaine Taburet vend des crèmes hydratantes, savons et shampoings solides artisanaux. Cela fait désormais un an que la Petite-Iloise a lancé sa marque, « Chat botté ».

Ses recettes sont un doux mélange de simplicité et d’efficacité. « Dans mes savons, je ne mets que de l’huile d’olive en huile végétale, à mon sens les vieilles recettes sont toujours les meilleures. L’huile d’olive est très hydratante et convient à toutes les peaux », explique-t-elle. Pour ses shampoings, elle n’utilise pas d’agents moussants (mais ils moussent quand même). « Je mets de l’huile d’olive, de l’huile de coco et de l’huile de ricin », précise la commerçante.

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Petite particularité, pour confectionner ses produits, Charlaine fait sécher elle-même ses feuilles ou fleurs, avant de les passer au mixeur puis au tamis pour en incorporer la poudre. « Mes parents sont tisaneurs, c’est plus facile pour moi ! », confie-t-elle.

Feuilles de chouchou, curcuma, orties, fleur de capucine, de camomille… l’artisane veut « mettre en avant la nature locale et les produits simples que les gens connaissent. »

Le zéro déchet, une évidence

Pour cette amoureuse de nature, le zéro déchet est une évidence. « Quand j’étais petite, ma famille était zéro déchet mais personne n’employait se terme. C’était normal et tout naturel », se souvient-elle. « Quand j’ai eu mon appartement, je me suis laissé embarquer par la simplicité, j’estimais que tout devait aller vite », avoue-t-elle. Mais les bons réflexes sont vite revenus, aux côtés de son mari. « Je me suis souvenue de ce que font mes parents ou mes grands parents, tout m’a tout de suite semblé simple et logique. C’est tellement valorisant de faire soi-même, tout en respectant la planète ».

Convaincue de l’importance de revoir nos modes de consommation, Charlaine espère désormais qu’un nombre grandissant de personnes rejoignent la démarche, et reviennent, comme elle, à l’essentiel. « Nous avons ce qu’il faut autour de nous pour prendre soin de nous. Je ne suis pas là pour l’apprendre aux gens, je suis là pour leur rappeler. »


Charlaine est présente sur les marchés forains : le premier mercredi du mois à Saint-Louis ; le vendredi à Saint-Joseph ; le samedi à Saint-Leu ; le dimanche à Cilaos. Elle dispose aussi d’une boutique en ligne.


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